Rire ou pleurer
Rire ou pleurer, deux activités jugées contradictoires, mais bénéfiques pour la santé. La plupart du temps, les causes du rire et des larmes sont contraires, mais dans les deux cas, il s’agit du témoignage d’une émotion. Au niveau de la santé, une question peut se poser : faut-il plus rire que pleurer ? Quels sont réellement les bénéfices du rire et du pleur ?
Rire, pourquoi ?
Au-delà de l’amusement et de l’euphorie qu’il procure, rire déclenche le mouvement de toutes les parties du corps. C’est une onde de choc qui secoue tous les muscles, de ceux du visage à ceux des membres. Le premier bénéfice qu’on en tire après la sensation de bien-être est alors la détente. Et quand on approfondit le sujet, cette sensation de bien-être qu’on ressent au moment du rire est due à la libération dans le sang de plusieurs hormones responsables de l’état d’euphorie d’une personne. Ces hormones ont plusieurs effets sur l’organisme : contraction musculaire, battements modifiés du cœur, humeur stabilisée, éveil cérébral. Déclenché par stimulus auditifs, visuels et/ou tactiles, le rire est un régulateur biochimique et physiologique qui permet de diminuer la dépression par une émotion positive et d’avoir droit à un massage général des organes internes.
Les larmes apportent aussi leurs contributions à la santé
Traduit comme un sentiment négatif, triste, le pleur est perçu généralement comme résultant d’une situation négative. Pourtant, les scientifiques ont réussi à démystifier les larmes en analysant le phénomène du pleur. Tout d’abord, les psychologues s’accordent sur la nécessité psychique de pleurer. Mais en plus, les larmes ont un rôle physiologique important. Premièrement, elles débarrassent nos yeux des corps étrangers entassés sur la cornée à notre insu. Et comme la cornée ne possède aucun vaisseau sanguin, ce sont encore les larmes qui l’alimentent de protéines, d’oxygène et d’autres substances nécessaires à son bon fonctionnement. En outre, pleurer permet une évacuation émotionnelle libératrice. Et entre rire et pleurer, même si on désirait choisir, rire ou pleurer volontairement pourrait ne pas avoir les mêmes effets que si on le faisait de manière naturelle. Ce qu’il faut c’est juste laissé passer, rire et pleurer au bon moment.